Le principe de mère porteuse étant interdit en France, les personnes intéressées par ce procédé doivent se tourner vers des pays étrangers. La Belgique est alors un très sérieux candidat en ce sens, de par sa proximité avec l’hexagone, mais pas seulement. En effet, il s’agit là-bas d’un acte à caractère non lucratif, et autorisé dans le pays (car non interdit), ce qui représentent des avantages incontestables. Mais au-delà des procédés de procréation médicalement assistée qui sont très contrôlés, s’agit-il d’une valeur sûre et est-ce que cela semble réellement intéressant. Je vais tenter de t’apporter des éléments de réponse, et je t’invite à consulter cet article qui pourra également t’en dire plus si le sujet t’intéresse 🙂
La gestation pour autrui en Belgique du point de vue de la loi
Dans le pays sont autorisés les services des donneuses d’ovules, des donneurs de sperme et des mères porteuses seulement à but non lucratif. Néanmoins, il est imposé aux futurs parents de rembourser les dépenses sur transport, le salaire perdu, ainsi que l’alimentation, les examens médicaux, les vêtements pour les femmes enceintes et d’autres coûts au cours de la gestation.
Parallèlement à cela, la publicité de tels services est interdite, ce qui provoque des difficultés pour trouver des candidates, et une limitation dans les informations sur le sujet. Cet inconvénient est toutefois contrebalancé par les bases des donneurs et des mères porteuses chez les médecins des cliniques reproductives.
Les exigences pour devenir mère porteuse sont les suivantes :
- avoir entre 18 et 40 ans
- pas de contre-indications médicales et psychologiques confirmées par les analyses ;
- avoir au moins un enfant né naturellement sans complications
Les donneurs d’ovules et de spermes doivent être examinés pour éliminer des pathologies génétiques ou de mauvaises habitudes de vie. D’ailleurs si tu veux en savoir plus sur la FIV, voici mon article parlant de la FIV.
La maternité de substitution est accessible à tout le monde : des familles « traditionnelles », des homosexuel(le)s, des célibataires, des résidents et des étrangers. Cependant, seulement quatre cliniques en Belgique ont une accréditation pour travailler dans le domaine de la maternité de substitution : le Centre hospitalier universitaire de Liège, l’hôpital universitaire d’Antwerpen et de Gand, le Centre hospitalier universitaire Saint-Pierre à Bruxelles. Pour les couples homosexuels, seul l’hôpital universitaire de Gand les prend en charge.
Les importantes difficultés peuvent apparaitre à l’étape de la légalisation du nouveau-né, car selon la loi le père biologique et la mère porteuse sont les parents légitimes. Pour attendre la garde totale, il faut avoir le refus de la mère porteuse. Dans de tels cas, la procédure judiciaire dure 3-4 semaines. Le risque est que la mère porteuse change d’avis pour garder l’enfant. Et dans cette situation, il y a des probabilités que le tribunal penche de son côté. En conséquence, les parents n’auraient rien et pas de voie de recours.
Le prix des techniques de procréation assistée
Le prix du programme reproductif en utilisant une mère porteuse en Belgique peut atteindre 70 000 euros. Ce pack inclut l’examen médical et la préparation de tous les participants du programme, la création d’embryons, la FIV et le suivi de la grossesse. Si la grossesse est interrompue ou si la FIV échoue, les futurs parents doivent payer de nouveau toutes les étapes du programme.
Il existe par ailleurs un moyen de devenir parents de manière certaine en Belgique sans les conflits juridiques et sans les paiements supplémentaires, ce sont les programmes de la clinique Feskov Human Reproduction Group.
Dans le cadre du forfait “L’accouchement en Belgique” il s’agit d’une mère porteuse ukrainienne qui ne possèdera pas de droit sur le bébé. Les procédures médicales se passent en Ukraine, toutefois l’accouchement se fait en Belgique, ce qui aide à commencer la procédure simplifiée de l’adoption. Cela signifie que les futurs parents n’ont pas de risques de rester sans enfant, ou d’un déplacement en Ukraine en cas de souci.
Le programme inclut les éventuelles tentatives supplémentaires. Par exemple si la FIV ne réussit pas ou la grossesse est interrompue, la clinique va reprendre les étapes de programme à sa charge, jusqu’au résultat garanti.
La compensation des dépenses, l’assistance juridique, le logement et l’alimentation sont inclus dans le cout du programme. Si cela t’intéresse, tu peux en savoir plus sur les programmes de la gestation pour autrui en Belgique ici.